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Saturday, September 5, 2020

Avec Anaïs, la crêpe se fait sa place sur le marché d'Alençon - L'Orne Hebdo

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Sur le marché d'Alençon (Orne), la crêpe et la galette sont à l'honneur grâce à Anaïs Duval qui tient son foodtruck avec réussite, depuis de nombreuses années.

En plus du marché d'Alençon (Orne), Anaïs Duval est présente à Mamers (Sarthe) le lundi et à Sillé-le-Guillaume (Sarthe) le mercredi.
En plus du marché d’Alençon (Orne), Anaïs Duval est présente à Mamers (Sarthe) le lundi et à Sillé-le-Guillaume (Sarthe) le mercredi. (©Lucas Rapi)

Sur les marchés du centre-ville d’Alençon (Orne), les jeudi et samedis,  Anaïs Duval tient un stand de crêpes et de galettes. Cela fait maintenant dix ans qu’elle a totalement changé de voie.

À l’origine c’est l’enseignement qui l’attire. Elle entame des études à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) à Alençon, mais finit par changer d’avis.

J’ai fait les stages et je me suis rendu compte que j’allais vite m’ennuyer. Ce que je cherche c’est la liberté ! »

Mais ce n’est pas le tout de vouloir abandonner le projet de l’enseignement, encore faut-il se trouver un nouvel objectif ! Et c’est en discutant avec son père qu’elle va avoir une idée.

Lire aussi : Orne. Le port du masque obligatoire sur les marchés, brocantes et vide-greniers

« Il connaît mon goût pour la liberté et le contact. Un ami à lui faisait les marchés et c’est comme ça que j’ai été orientée vers ce métier. » Les crêpes n’apparaissent pas tout de suite comme une évidence.

« Ça aurait pu être du toilettage pour chiens », rigole-t-elle. Plus que le fond, c’est la forme qui l’attire vers le métier. « J’adore l’ambiance qui règne sur les marchés, le contact avec le public et le côté ambulant », détaille-t-elle entre deux cuissons de crêpes et de galettes.

Anaïs Duval voulait être professeur des écoles avant de se lancer sur les marchés.
Anaïs Duval voulait être professeur des écoles avant de se lancer sur les marchés. (©Lucas Rapi)

Pour rien au monde, elle n’irait ouvrir un restaurant. « Être derrière une vitrine, dans un magasin, c’est très contraignant car ça force à rester à un endroit. Quand on bouge on n’a pas de problèmes. Si demain ça ne marche plus, j’ai juste à me déplacer.

Un apprentissage en autodidacte

Quand elle quitte l’IUFM d’Alençon, Anaïs Duval n’a que 24 ans. C’est toute seule, et en connaissant à peine la recette de la crêpe que la jeune femme prend la décision d’ouvrir un stand.

J’ai fait une formation d’une matinée chez une crêpière mais sinon j’ai tout appris sur le tas. »

Et des connaissances, elle en a accumulé depuis près de dix ans maintenant. Il suffit de voir les Alençonnais s’amasser devant sa camionnette orange dans l’attente de déguster ses crêpes et galettes pour comprendre que l’affaire tourne bien.

« Je suis un client régulier, fidèle et content », déclare Ghislain. « Je prends souvent une complète car il y a tout dedans ! » À ses côtés, Catherine est, elle aussi, satisfaite : « je viens une à deux fois par semaine, les galettes sont uniques et l’accueil est formidable ».

Anaïs Duval est sur le marché d'Alençon (Orne) tous les jeudi et samedi.
Anaïs Duval est sur le marché d’Alençon (Orne) tous les jeudi et samedi. (©Lucas Rapi)

Ce qui cartonne chez Anaïs, ce sont les galettes. « C’est devenu ma spécialité », détaille-t-elle. « Les gens arrivent moins à les faire chez eux donc c’est très demandé. »

Avec ses billigs (plaques de cuissons) disposées face aux clients, ces derniers peuvent voir leur repas du midi se confectionner devant leurs yeux. Une transparence qui renforce un peu plus la proximité avec le public.

Dans son camion de crêpes, Anaïs Duval a parfaitement réussi sa reconversion. Elle attend désormais le mois de mars 2021 pour fêter un anniversaire symbolique : celui de ses dix ans.




September 05, 2020 at 12:02PM
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